Le « Shadow Work » est plus ou moins connu des magiciennes, des sorcières et des personnes qui cheminent d’un point de vue évolution personnelle et spirituelle.
La spiritualité mise en avant de nos jours parle majoritairement de pensée positive, de vibration haute, de compassion, d’empathie, de lumière et d’amour.
Et c’est très bien, quand on n’oublie pas ce fameux « Shadow Work ».
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Définition
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Comme tout ce qui existe, nous avons en nous ces deux polarités : l’Ombre et la Lumière.
Si nous travaillons uniquement sur « être plus lumineux, plus positif », on peut oublier une partie de nous-même et créer un déséquilibre.
La pensée positive et lumineuse prônée aujourd’hui est très bénéfique, mais peut aussi nous amener parfois à nous sentir coupable… Parce qu’on n’y arrive pas en ce moment au quotidien, qu’on le fait mais que ça sonne un peu faux au fond, parce qu’on s’est énervé, mis en colère, ou tout simplement parce que notre ombre l’a emporté pour un temps et qu’on a juste envie d’envoyer valser la pensée positive et toutes les pratiques bienveillantes et spirituelles affichées sur les réseaux sociaux…
Bonne nouvelle : c’est normal ! Ou avec un mot qui me paraît plus juste, c’est humain…
Notre Ombre fait partie de nous à chaque instant. L’oublier ou tenter de la dissimuler sous des couches de méditation pour la faire taire ne mènera à rien de bon sur le long terme…
Le Shadow Work, c’est travailler sur ses zones d’ombre, c’est transmuter ou simplement accepter ces parties de nous qu’on n’aime pas, qu’on rejette, qu’on a cachées, enfouies très profondément en nous. C’est accueillir son Ombre pour y remettre de la Lumière.
C’est aussi dans ces zones sombres que se trouve notre vrai Moi !
Enfants, nous n’avons pas de zones d’ombre, nous sommes complètement authentiques et vrais à tout moment. On rit fort quand on est heureux, on pleure quand on est frustré ou triste, on dort quand on est fatigué.
C’est en grandissant que l’on nous apprend à cacher certaines parties de nous-mêmes car elles sont jugées comme inacceptables ou « mauvaises ». Et c’est ainsi que sont enfouis la colère, la paresse ou encore certaines parties de notre sexualité… Mais aussi nos rires éclatants jugés trop bruyants, notre joie enfantine débordante ou encore notre créativité jugée fausse ou inadaptée.
Nous vivons en société, en collectivité. Ainsi, certains codes de conduite existent.
Imaginez une seconde un monde où chacun taperait du pied et hurlerait quand il n’obtiendrait pas ce qu’il veut… 🙂
Mais il existe d’autres manières de s’exprimer pleinement en tant qu’adulte afin de retrouver notre authenticité.
Faut-il encore être prêt à rouvrir ce sac contenant toutes nos ombres, à les apprivoiser en étant conscient que toutes ces parties de nous-mêmes méritent d’être réunies…
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Comment reconnaître nos zones d’ombre ?
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C’est le principe de l’effet miroir.
Souvent, ce qui nous énerve chez les autres correspond à une partie de nous-même que l’on n’aime pas.
De la même manière, quand on se dit « j’admire tellement cette personne ! J’envie sa créativité, son succès etc. », c’est sans doute qu’on a enfoui ce trait de personnalité qu’on reconnait chez l’autre.
Enfin, toutes les fois où on se dit « ce n’est pas moi, ça ne me ressemble pas » ont probablement fait resurgir certaines de nos zones d’ombre… Donc en termes de Shadow Work, ces comportements traduisent aussi qui nous sommes…
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Que faire de ces zones d’ombre ?
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L’idée est de partir à leur rencontre, de les accepter, de les dépoussiérer et de leur insuffler de la lumière.
De la même manière qu’une médaille a toujours deux faces, chaque trait de personnalité, chaque partie de nous-même à deux côtés.
En enfouissant la colère, on a peut-être enfoui en même temps la capacité de poser sainement ses limites.
En enfouissant une forme d’arrogance, on a peut-être enfoui en même temps notre estime et notre confiance en nous.
En enfouissant la paresse, on a peut-être fait disparaître en même temps notre capacité à nous relaxer et à profiter de la Vie.
En enfouissant certains éléments de notre sexualité, on a peut-être enfoui aussi notre capacité à nous relier profondément de cœur à cœur à l’autre.
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Je voudrais ici préciser que c’est tout à fait OK d’avoir caché ou rejeté certaines parties de nous-même pour nous adapter aux autres, à notre famille, au monde – ou de le faire encore.
De la même manière, c’est OK d’aller regarder ces zones d’ombre et de les ressortir – quand on est prêt ! – pour voir ce que l’on peut en faire !
Le but ultime du Shadow Work, c’est de parvenir à s’aimer complètement exactement tel que l’on est.
Ce n’est pas d’être parfait.
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Précautions
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Partir à la rencontre de ses zones d’ombre seul peut être bouleversant. Surtout si on décide de les sortir au grand jour dans le cadre de notre vie quotidienne sans s’y préparer… Si on les a enfouies à un moment donné, il y avait une raison à cela. Prudence donc, et attention aux conflits, intérieurs et extérieurs, qui pourraient être générés.
Il est important de le faire dans un cadre sécurisé, sécurisant, et en étant capable d’amour, de compassion envers soi-même.
Le Shadow Work est particulièrement favorisé pendant l’Automne, surtout sous les énergies du Scorpion, mais il peut se poursuivre jusqu’à l’entrée dans la saison claire.
Si tu te sens prête à réaliser ce plongeon dans tes profondeurs, que tu souhaites révéler qui tu es vraiment, t’accepter et t’aimer complètement, je t’invite à découvrir mon atelier en ligne dédié à cette exploration hautement transformatrice: l’atelier Shadow Work ou Étude de l’Ombre.
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